Agressions sexuelles sur deux jeunes victimes – Stéphane St-Louis fait face à une sentence de 12 ans de pénitencier

Agressions sexuelles sur deux jeunes victimes – Stéphane St-Louis fait face à une sentence de 12 ans de pénitencier
Stéphane St-Louis © Crédit photo archive Eric Beaupré. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

C’était le retour devant les tribunaux du dossier de Stéphane St-louis accusé et reconnu coupable en octobre 2020 des gestes et agressions sexuelles sur deux jeunes victimes âgées de moins de 16 ans au moment des agressions reprochées.

 Stéphane St-Louis et son avocat, Me François Lafrenière, lors des différentes étapes judiciaires  © Crédit photo Eric Beaupré. Tous droits réservés.

En effet, le dossier du Drummondvillois Stéphane St-Louis revenait devant les tribunaux pour les représentations sur sentence alors que l’accusé a été reconnu coupable par en octobre dernier par l’honorable juge Danielle Côté de quatre chefs d’accusation soit de deux chefs de contacts sexuels et deux chefs d’incitation à des contacts sexuels envers les mêmes jeunes victimes, gestes et agressions sexuelles, qui selon la preuve déposée par les policiers et enquêteurs de la Sûreté du Québec ont été commis entre septembre 2016 et décembre 2017.

Stéphane St-Louis a été arrêté le 16 décembre 2017 au terme d’une enquête policière menée par les enquêteurs du Service de police de la Sûreté du Québec de Drummondville pour être ensuite accusé d’avoir touché, incité à des contacts sexuels, deux jeunes présumées victimes, en plus d’avoir vu le chef d’agressions sexuelles s’ajouter pour l’une d’entre elles.

Le Tribunal avait entendu les témoignages des deux jeunes victimes lors des procédures judicaires qui se sont tenues au palais de justice de Drummondville en présence d’un témoin et des enquêteurs de la SQ au dossier, la Sergente Annie Thériault et de son collègue Mario Langelier, St-Louis avait également témoigné dans le cadre de son procès.

L’avocat Me François Lafrenière avait plaidé le retrait l’un des chefs d’accusation

L’avocat de la défense avait plaidé le chef d’agression sexuel armé, en effet, Me Lafrenière avait plaidé le chef d’accusation d’agression sexuelle armée qui pesait contre St-Louis. ‘’Le fait d’avoir utilisé un vibrateur ou godemiché lors des agressions sexuelles ne constitue pas une agression armée au sens de la loi, avait fait valoir son avocat Me François Lafrenière devant le Tribunal.

‘’En l’absence de preuve de lésions ou blessures, Me François Lafrenière a fait valoir que malgré la nature des gestes, l’agression armée n’a pas été mise en preuve par la Couronne ‘’ aucune mention de blessures, de douleurs n’a été mise en preuve lors du procès par la jeune victime.

‘’Rien ne démontre les lésions pour soutenir le chef d’accusation, afin de rejoindre la définition, il faut que l’objet soit utile pour menacer ou causer une blessure, a fait valoir Me Lafrenière, ce qui dans les circonstances n’a pas été démontré par la poursuite, évoquant également la décision du Tribunal dans un Jugement de la Cour suprême rendu le 21 mars 2002 dans le dossier Lamy, décision à laquelle la juge s’était rangée le 16 décembre 2020, retirant le chef d’accusation d’agression sexuelle armée pour les motifs invoqués par la Défense.

Une peine sévère d’emprisonnement exigée par la Couronne

Alors que son avocat plaidait le chef d’accusation d’agression sexuelle armée qui pesait contre St-Louis. ‘’Le fait d’avoir utilisé un vibrateur ou godemiché lors des agressions sexuelles, ne constitue pas une agression armée au sens de la loi, a fait valoir son avocat Me François Lafrenière mardi devant le Tribunal.

En effet, en raison de la nature des gestes commis et de la nature des infractions sexuelles, La Couronne demande 12 ans de prison pour le Drummondvillois Stéphane St-Louis, reconnu coupable de crimes sexuels sur deux jeunes victimes. La Défense pour sa part suggéré une sentence de 6 ans de détention. La Couronne a également demandé à ce que l’accusé soit inscrit au registre des délinquants sexuels à vie.

À la lumière des représentations sur la peine, l’honorable juge Danielle Côté a pris en délibéré le verdict qu’elle entend déposer le 23 mars prochain au palais de justice de Drummondville. L’accusé Stéphane St-Louis demeure en liberté, il devra cependant se présenter au palais de juste afin de connaître le sort et la sentence que lui réserve l’honorable juge Côté.

 Stéphane St-Louis lors de son arrestation le 16 décembre 2017  © Crédit photo Eric Beaupré. Tous droits réservés.

Éric Beaupré
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