Dans la peau d’une personne LGBT  – Une initiative de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais pour aider les personnes LGBT à Drummondville comme partout en province

Dans la peau d’une personne LGBT  – Une initiative de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais pour aider les personnes LGBT à Drummondville comme partout en province
L'expérience Dans la peau d’une personne LGBT © Crédit photo Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

C’est en grandes pompes que la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais lançait, en primeur mondiale, lors du festival Fierté Montréal, une initiative qui permettra de sensibiliser tant les milieux de travail, les écoles secondaires que la population générale, en français et en anglais.

L’expérience Dans la peau d’une personne LGBT © Crédit photo Vingt55. Tous droits réservés.

En effet, « Dans la peau d’une personne LGBT » est un projet de réalité virtuelle rassembleur et éducatif permettant aux gens d’être les témoins de premier plan des micro-agressions et de comportements inappropriés vécus par des membres de la communauté LGBT. Le lancement fut un grand succès!

Ces ateliers interactifs ont été développés par la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais, en collaboration avec la Ville de Montréal, UNLTD et la Fondation Émergence.

Par sa capacité à stimuler l’empathie et à présenter des interactions sociales de manière réaliste, ainsi que les émotions et sentiments qui en découlent, de même que par ses avantages en termes de conception, de prise de mesures et d’applicabilité, la réalité virtuelle est un véhicule technologique pouvant s’intégrer très naturellement dans un programme de prévention universelle servant à prévenir et à sensibiliser les participants et leur entourage aux problèmes vécus par les personnes issues des communautés LGBT. Certains résultats de recherche suggèrent d’ailleurs que la RV est un outil efficace pour stimuler l’apprentissage de relations positives et ouvertes sur les différences, en plus d’engendrer des changements comportementaux qui favorisent de saines habitudes de vie émotionnelles et relationnelles. La réalité virtuelle permettrait, en outre, d’éviter l’écueil des approches plus passives, telles que décrites dans certains travaux s’intéressant à la diminution de l’efficacité des interventions visant à prévenir la discrimination.

L’expérience Dans la peau d’une personne LGBT est est caractérisée par son intervention axée sur les modèles de solutions proposés par un animateur.

« L’utilisation de la réalité virtuelle est une avancée importante dans la sensibilisation des situations malaisantes et parfois blessantes que peuvent vivre les membres de la communauté

LGBT au quotidien, que ce soit dans un contexte professionnel ou social », a expliqué Jasmin Roy, président de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais. « La RV permet d’immerger les gens au cœur de situations basées sur des expériences réelles afin qu’elles puissent prendre conscience du vécu de leurs connaissances et proches LGBT, ainsi que mieux comprendre leurs propres pensées et réactions. Les gens ne réalisent pas toujours que leurs propos, même bien intentionnés selon leur perspective, peuvent en fait être blessants. Cette expérience en réalité virtuelle peut améliorer la vie d’un très grand nombre de personnes dans le monde réel, qu’elles soient LGBT ou pas. »

« Pour notre administration, c’est fondamental d’encourager les initiatives ayant pour objectif de sensibiliser la population aux enjeux que vivent les membres de la communauté LGBTQ+ », a déclaré Valérie Plante, mairesse de Montréal et de l’arrondissement Ville-Marie. « C’est donc par solidarité que nous collaborons au projet Dans la peau d’une personne LGBT, qui permet de comprendre les discriminations que vivent les personnes LGBTQ+ encore aujourd’hui. Je suis heureuse de pouvoir soutenir la communauté via ce projet créatif qui se déroule pendant Fierté Montréal. »

« La Fondation Émergence est fière d’avoir agi comme consultant au scénario pour l’atelier Dans la peau d’une personne LGBT », a confié Patrick Desmarais, président de la Fondation Émergence. « Pour les personnes issues des communautés LGBT, l’obligation de composer avec des normes, et parfois même des violences, dans le contexte d’une égalité sociale à atteindre, stigmatise leur orientation sexuelle, leur expression et leur identité de genre. Cet atelier permettra, notamment, de faire comprendre aux participants ce que sont les micro-agressions. »

La RV offre notamment la possibilité de simuler des situations difficiles à reproduire en contexte naturel, de contrôler les stimuli présentés, d’avoir une grande flexibilité quant au contenu des scénarios, de généraliser les résultats obtenus comparativement au monde réel et d’assurer la sécurité des participants en situation d’exposition, le tout en générant habituellement peu d’effets secondaires significatifs.

Contexte du projet Dans la peau d’une personne LGBT et état des lieux

Selon le sondage réalisé en 2017 par la Fondation Jasmin Roy, « Réalités LGBT », 13 % de la population canadienne appartiendrait aux communautés LGBTQ. Pourtant, la crainte d’être rejetés en raison de leur orientation sexuelle, entre autres inquiétudes, empêche ces participants actifs de notre société de progresser dans leurs carrières. Dans les institutions scolaires, 45 % des répondants LGBTQ, angoissés par la possibilité de subir des moqueries et de l’intimidation, n’ont pas fait leur « coming out » auprès de leurs collègues de classe.

Un autre grand enseignement de ce sondage concerne la jeune génération (15-24 ans), chez qui le processus de questionnement sur l’identité de genre et l’orientation sexuelle semble commencer plus tôt et mener plus rapidement à une acceptation ainsi qu’à un dévoilement.

Proportionnellement, il y a plus de bisexuels, de pansexuels, d’asexuels et/ou de personnes transgenres ou non-binaires chez les jeunes, tout particulièrement chez les 15-24 ans.

51 % des personnes trans binaires, 44 % des personnes trans non-binaires, 38 % des personnes asexuelles, 35 % des personnes bisexuelles et 35 % des personnes pansexuelles disent que leur famille ne les a pas crues, ou a ignoré l’information, lorsqu’elles ont fait leur « coming out ».

81 % des LGBT sondés disent avoir ressenti ou ressentir des sentiments de désarroi, de solitude, d’isolement ou de découragement liés à leur orientation sexuelle ou à leur identité de genre. Trois répondants sur quatre disent avoir déjà été victimes d’intimidation, de menaces ou de commentaires blessants ou désobligeants, dont 60 % en milieu scolaire.

Les personnes LGBT appartenant aux autres groupes ethnoculturels non caucasiens sont par ailleurs proportionnellement plus nombreuses à rapporter avoir subi de l’isolement dans leur milieu scolaire, ainsi qu’une acceptation moindre de la part du personnel de leur établissement scolaire, à la suite du dévoilement de leur orientation sexuelle/identité de genre.

Vous êtes une école secondaire drummondvilloise, un milieu de travail ou un organisme qui fait la promotion de la diversité sexuelle et de genre? Pour plus d’informations sur l’atelier, c’est par ici! https://fondationjasminroy.com/initiative/realite-virtuelle-dans-la-peau-dune-personne-lgbt/

L’expérience Dans la peau d’une personne LGBT © Crédit photo Vingt55. Tous droits réservés.

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