Kain en tournée, entrevue avec Steve Veilleux … Le carnet culturel de Jean-Seb

Kain en tournée, entrevue avec Steve Veilleux … Le carnet culturel de Jean-Seb
Le groupe Kaïn se produira sur la scène de la Maison des arts Desjardins, à Drummondville @ Crédit photo Groupe Kain / Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le groupe Kaïn a lancé le 9 février dernier sa nouvelle tournée, liée à leur plus récent album, El Grande Torpedo. Ce vendredi 1er mars, le groupe se produira sur la scène de la Maison des arts Desjardins, à Drummondville – un spectacle  local, ou « à la maison », pour ce groupe aux origines drummondvilloises.

Pour ce spectacle du 1er mars, il reste encore quelques places disponibles au balcon pour participer à ce bel événement musical et festif qui s’annonce! Une salle comble dans leur ville ferait vraiment plaisir au groupe, par ailleurs, qui a très hâte de jouer à Drummondville.

Pour l’occasion, le Vingt55 s’est entretenu avec Steve Veilleux, l’auteur, compositeur, chanteur et guitariste du groupe.

Vous en êtes au tout début de cette nouvelle tournée, comment se passe celle-ci jusqu’à présent?

Ça va super bien! On a fait quatre spectacles à guichets fermés jusqu’à maintenant. On est vraiment touchés de ça, de voir que les gens sont là. Souvent, c’est sur la billetterie en salle qu’on va connaître véritablement la « valeur » d’où on est rendu dans le cœur des gens. Les festivals, évidemment, ce sont de grands rassemblements, c’est l’événement, d’abord et avant tout. En salle, tu ne peux pas te mentir, c’est ton monde qui vient te voir pour le spectacle. Et puis on est super touchés, reconnaissants de voir que les gens, presque 25 ans plus tard, sont vraiment au rendez-vous pour ce show-là qu’on avait vraiment hâte de présenter.

Félicitations pour ces salles à guichets fermés! Je fais partie de cette génération qui a grandi sur votre musique. On fredonne toujours vos chansons, partout. Ce doit être difficile d’imaginer un spectacle de Kaïn qui ne soit pas festif? Je me permets de reprendre les paroles de votre nouvel album, El Grande Torpedo, ça doit être comme « un rodéo et en ville le meilleur show »?

Le meilleur show, je ne sais pas, mais je pense que c’est fait avec beaucoup de cœur et de passion. Je pense qu’on s’efforce, depuis toutes ces années, de protéger cette passion, cette naïveté qu’on a de reprendre la route, de faire de la tournée. Évidemment, avec huit albums en poche, c’est une grande messe musicale, c’est un party! La mission de Kaïn va toujours rester festive et rassembleuse. Avec ces nouvelles chansons-là, ça ne fait pas exception, c’est vraiment un album qu’on a voulu écrire pour la scène. On a presque deux heures de spectacle sans entracte. C’est une grande fête.

J’imagine qu’après huit albums et plus de vingt années de succès en carrière, le choix des chansons doit être plus corsé lorsqu’on monte un nouveau spectacle?

Ce n’est pas difficile, parce que la musique parle plus fort que nous autres (Rires), en ce sens qu’il y a tout un tas de chansons qui ont marqué notre parcours, que se sont approprié les gens qui consomment notre musique, et qui sont vraiment importantes à placer au menu. Puis évidemment, on veut faire de nouvelles chansons. Mais il y a une belle cohésion, une belle évolution artistique dans tout ça. Alors non, ce n’est pas difficile. Ça se fait assez organiquement, en fait, on essaie de se tenir loin des décisions cérébrales et on le fait avec notre cœur.

Que pouvez-vous nous dire à propos de cette nouvelle tournée? Qu’avez-vous hâte de montrer aux gens?

Il y a évidemment les nouvelles chansons, qui nous animent beaucoup d’enthousiasme. Je pense à une chanson comme « Mon vieux », qui est un hommage que j’ai écrit à mon père, qui m’a légué la musique, qui est un super beau moment épuré, touchant, dans le show. Aussi, à des chansons comme « Laisser les bons temps rouler » ou « Un samedi soir québécois », qui viennent vraiment muscler notre set. Jusqu’à maintenant, les shows ont vraiment été de super belles soirées. Et là, de jouer chez nous, ça revêt quelque chose de vraiment important. Je suis vraiment, vraiment fébrile, parce que je sais que je vais jouer devant famille et amis. C’est toujours très, très, très spécial de revenir chez nous.

Ce doit être parmi les rares spectacles après lesquels vous rentrez dormir à la maison?

Pas tout à fait. Au Québec, en habitant à Drummondville, on est à quelques heures de route d’à peu près partout. Ça ne nous fait pas peur de rouler dans un camion de tournée, disons, on l’a fait en masse. On ne se stresse plus avec ça! (Rires) On est tous des gars de famille, dans le groupe, et on aime bien retrouver nos enfants, notre blonde, notre maison, notre nid… À moins, évidemment, que la route soit vraiment trop longue, mais la plupart du temps, on s’arrange pour revenir à la maison. On est plus sages qu’avant! (Rires)

Vos enfants aiment-ils vous voir en spectacle? Ce doit être de beaux moments pour eux!

Absolument, absolument! Quelques-uns d’entre eux suivent nos traces. Mon fils Éloi est un mélomane de guitaristes, Jacob, le fils à Éric, travaille avec nous durant les tournées de festivals. Nos enfants sont impliqués à leur façon dans la tournée et avec nos blondes et les plus jeunes, ça fait une belle grande commune qui se déplace sur la route quand Kaïn reprend la route.

Un beau spectacle en famille, pas seulement pour le public, mais pour vous aussi! Merci pour cette entrevue, Monsieur Veilleux!

 

Pour plus d’informations sur la tournée du groupe Kaïn: https://kain.ca/

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