Les appareils électroniques remis à neuf ont la cote chez les consommateurs

Les appareils électroniques remis à neuf ont la cote chez les consommateurs
Les appareils électroniques remis à neuf ont la cote chez les consommateurs @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

Consommation

Téléphones intelligents, tablettes, ordinateurs et autres appareils électroniques remis à neuf ont la cote auprès des consommateurs québécois, selon une enquête NETendances rendue publique aujourd’hui par l’Académie de la transformation numérique de l’Université Laval.

L’enquête intitulée Portrait numérique des foyers québécois rapporte en effet que 55 % des adultes québécois intéressés à acheter un appareil électronique prévoient se procurer un modèle remis à neuf plutôt qu’un appareil fraîchement sorti de l’usine. La tendance est encore plus forte chez les jeunes adultes puisque 77 % des 18-24 ans et 80 % des 25-34 ans ont l’intention de se procurer un appareil usagé plutôt qu’un modèle neuf.

Pas uniquement une question de budget
Sans surprise, les Québécois dont le revenu est inférieur à 20 000 $ par année sont les plus nombreux (69 %) à prévoir acheter un appareil remis à neuf. Mais le budget ne semble pas être le seul critère qui motive les consommateurs québécois à se tourner vers ce type d’appareil, puisque 62 % des Québécois dont le revenu annuel dépasse 100 000 $ ont l’intention d’acheter un appareil remis à neuf. « Dans le contexte inflationniste actuel, il ne fait pas de doute que la possibilité d’obtenir un meilleur prix est un facteur important dans la décision d’acheter un appareil remis à neuf, avance la directrice Intelligence d’affaires et recherche marketing de l’ATN, Claire Bourget. Mais d’autres considérations, notamment d’ordre environnemental, pourraient contribuer à la décision d’acheter un appareil dont l’empreinte écologique est beaucoup moins importante. »

Beaucoup de temps passé devant les écrans
Quelque 58 % des adultes québécois rapportent avoir passé 10 heures ou plus par semaine sur Internet au cours de la dernière année. Cette situation est davantage observée chez les hommes (61 %), les adultes de 18 à 44 ans (64 %), les adultes détenteurs d’un diplôme d’études collégiales ou universitaires (67 %) et ceux dont le revenu familial annuel est de 100 000 $ et plus (64 %).

L’enquête révèle aussi que la moitié (50 %) des adultes québécois considèrent passer trop de temps devant leurs écrans, qu’il s’agisse d’un écran de télévision, d’ordinateur, de tablette électronique ou de téléphone intelligent. Cette impression est nettement plus répandue chez les adultes de 18-24 ans (67 %), de 25-34 ans (70 %) et de 35-44 ans (65 %) qu’au sein de la population plus âgée. Les Québécois qui détiennent un diplôme universitaire (63 %) ainsi que ceux et celles dont le revenu familial annuel est de 100 000 $ et plus (64 %) sont également plus susceptibles de partager cette impression.

Plus du tiers (34 %) des adultes québécois rapportent que le temps qu’ils passent devant leurs écrans a augmenté au cours de la dernière année, alors que 53 % considèrent qu’il est demeuré stable et 5 % jugent qu’il a diminué.

Popularité des services audio en ligne payants
L’enquête révèle enfin que 43 % des adultes québécois sont abonnés à un service audio en ligne payant. Les adultes de 18 à 34 ans sont ceux qui privilégient le plus cette forme de divertissement puisque 76 % d’entre eux sont abonnés à au moins un service de ce type. Spotify est le service le plus populaire (23 %), suivi de YouTube Music (13 %), d’Amazon Music/Audible (11 %) et d’Apple Music/Podcasts/Books (11 %).

Éric Beaupré
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