Une preuve « de qualité » qui vaudra une sentence d’emprisonnement, a fait savoir l’honorable juge Marie-Josée Ménard. Cette dernière a accueilli le nouveau plaidoyer de l’accusé, Michael Jolin, qui avait été pris dans les filets de la Sûreté du Québec, le 2 octobre 2019, après avoir convenu d’une rencontre dans un motel avec une jeune femme présumément âgée de 16 ans, qui s’est avérée être une agente de la Sûreté du Québec.

C’est après avoir confirmé et manifesté son intérêt envers la présumée jeune femme de 16 ans contactée par Internet que Michael Jolin s’était rendu au motel, où l’attendait la jeune femme. C’est après avoir échangé le montant d’argent en échange de services sexuels que l’accusé s’est retrouvé menotté non pas par la jeune femme, mais par les policiers, qui ont investi la chambre afin de procéder à son arrestation.

L’accusé a finalement reconnu les faits lors de la comparution qui se tenait en vidéoconférence, changeant son plaidoyer de non-culpabilité pour un plaidoyer de culpabilité sur les faits et accusations portées.

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Une sentence privative de liberté

L’honorable juge Marie-Josée Ménard a alors enregistré le plaidoyer de culpabilité de l’accusé et consenti à ce que la peine soit donnée le 22 mars prochain. D’ici là, l’accusé pourra assurer la subsistance de sa famille, celui-ci étant père de deux enfants, comme l’a mentionné l’avocat Me Joël Bourassa.

Face à une preuve d’aussi bonne qualité et incriminante, les aveux et le nouveau plaidoyer, l’honorable juge Marie-José Ménard n’a pas manqué d’informer l’accusé qu’il devra se présenter au palais de justice avec ses valises le 22 mars prochain.

Des peines d’emprisonnement de six mois ont déjà été imposées dans les dossiers de William Osadchuk, Serge Jr Noël et  Éric Daigle ,ceux-ci ayant également été arrêtés dans le cadre de la même opération policière enn plus de la sentence d’emprisonnement, William Osadchuk avait aussi écopé de deux (2) ans de probation et devra fournir un échantillon d’ADN.

Un message clair de l’honorable juge Marie-Josée Ménard lors de la sentence d’Éric Daigle

» Les policiers font ce genre d’opération-là pour quand il y a une problématique, en l’occurrence la prostitution avec des mineures dans une région ou secteur. Le but de ce genre d’opération est de mettre fin aux agressions et abus sexuels envers des enfants et des mineurs. » avait déclaré l’honorable juge Marie-Josée Ménard s’adressant à l’accusé qui verra également son nom être enregistré au registre des délinquants sexuels pour une période de 10 ans.

Quant à Mikael Rose Misiak, qui a choisi de subir son procès devant un juge de la Cour du Québec, la date a été fixée au 14 décembre prochain.

Le Vingt55 avait également assisté aux procédures judiciaires dans les dossiers d’André Côté, de Sébastien Blais, de Sylvain Rouleau et de Frédéric Picotte. Leurs procès ont été fixés devant jury, pour une durée de cinq semaines, au palais de justice de Drummondville, à une date qui reste à être déterminée par les différents procureurs.