À la suite d’une opération menée en lien avec le leurre informatique et l’obtention de services sexuels moyennant rétribution d’une personne âgée de moins de 18 ans, Mikael Rose-Misiak avait été arrêté dans un motel de Drummondville

Le suspect avait été pris dans les filets de la Sûreté du Québec, le 2 octobre 2019, après avoir convenu d’une rencontre dans un motel avec une jeune femme présumément âgée de 16 ans, qui s’est avérée être une agente de la Sûreté du Québec.

Le procès de Mikael Rose-Misiak devait débuter aujourd’hui au palais de justice de Drummondville. L’honorable juge Marie-Josée Ménard et le procureur de la couronne, Kevin Maillot, ont dû composer avec l’absence de l’accusé qui, selon les informations obtenues par le Vingt55, serait à l’extérieur du Canada.

Toujours selon les informations dont dispose le Vingt55, l’accusé d’origine européenne était de passage au Québec pour le travail, lors de son arrestation. Il pourrait donc se trouver en Europe.

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Mandat d’arrestation contre l’accusé lancé par l’honorable juge Ménard

À défaut de s’être présenté sans en aviser le tribunal, l’honorable juge Marie-Josée Ménard n’a pas lésiné sur les moyens à prendre pour s’assurer de la présence de l’accusé à l’avenir. Un mandat d’arrestation a été lancé afin de s’assurer que si l’accusé rentre au pays ou se présente par lui-même à un agent de police, il sera aussitôt arrêté et conduit devant le tribunal pour répondre aux accusations.

Le Vingt55 avait également assisté aux procédures judiciaires dans les dossiers d’André Côté, de Sébastien Blais, de Sylvain Rouleau et de Frédéric Picotte. Leurs procès ont été fixés devant jury, pour une durée de cinq semaines, au palais de justice de Drummondville, à une date qui reste à être déterminée par les différents procureurs.

Plaidoyers de culpabilité et sentences

Michael Jolin a pour sa part choisi de plaider coupable à une accusation de leurre impliquant une agente d’infiltration. Il devra se présenter au palais de justice devant l’honorable juge Ménard le 22 mars prochain afin de connaître sa sentence, qui en sera une privative de liberté, a d’ailleurs évoqué la magistrate.

Des peines d’emprisonnement de six mois ont déjà été imposées dans trois autres dossiers, soit ceux de William Osadchuk, Serge Jr Noël et  Éric Daigle.

Ceux-ci ont également été arrêtés dans le cadre de la même opération policière. En plus de la sentence d’emprisonnement, William Osadchuk avait écopé de deux ans de probation et devra fournir un échantillon d’ADN.